Contexte et objectifs…EN VIDEO
L’ingénierie écologique, aujourd’hui en plein essor dans de nombreux pays et en particulier en France, repose sur un principe d’utilisation du vivant, animal et végétal, et plus globalement de moyens et de processus naturels, pour préserver, restaurer ou gérer les écosystèmes, en répondant de manière efficace à divers objectifs écologiques, économiques et sociaux.
L’amélioration des connaissances sur les services rendus par les écosystèmes permet de les utiliser en conciliant les besoins de l’Homme et des milieux. L’ingénierie écologique, mettant en avant des solutions fondées le plus possible sur la nature, représente ainsi un levier d’action pour atteindre plusieurs des vingt objectifs de la Stratégie nationale pour la biodiversité ( SNB ) 2011-2020, en particulier en ce qui concerne la restauration des écosystèmes et de leur fonctionnement, mais aussi ceux de la Directive Cadre sur l’eau, la Directive Inondation ou encore la Directive Cadre Stratégie milieu marin.
Plusieurs groupes de travail se sont récemment constitués pour mieux définir les contours et les buts de l’ingénierie écologique. Une définition consensuelle a émergé, définissant ce concept comme une ingénierie faite pour l’essentiel « par et pour le vivant » ( Rey et al. ( coord. ), 2014 ).
Le terme « par » le vivant est là pour inciter les chercheurs et praticiens à utiliser les principes de l’écologie, la connaissance du vivant et plus largement du fonctionnement des écosystèmes pour atteindre leurs objectifs.
L’expression « pour » le vivant indique quant à elle que la finalité est bien souvent écologique, la restauration d’un milieu dégradé par exemple, mais également au service de l’Homme, donc aussi économique et sociale.
© Ingénierie écologique appliquée aux milieux aquatiques – Astee 2018-